Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les 5 interrogations clés qui vous aideront à mener à bien la transition énergétique de votre parc de véhicules. En tant que gestionnaire de flotte automobile, la transition énergétique représente un défi majeur : optimiser l’efficacité énergétique, choisir les bons véhicules, mettre en place des infrastructures de recharge adéquates et évaluer les coûts et avantages.
Préparez-vous à prendre les bonnes décisions la transition énergétique de votre parc de véhicules !
Quelles réglementations en matière de transition énergétique de parc de véhicules?
Avant toute chose, il est important de rappeler qu’à partir du 1er janvier 2024, le renouvellement d’une flotte comptant plus de 100 véhicules doit comprendre 20 % de véhicules à faibles émissions de CO2.
Le renouvellement des flottes publiques, composé de plus de 20 véhicules de moins de 3,5 tonnes, doit être composé de 50 % de véhicules à faible émission en 2026 et 70 %, dès 2027.
Fort heureusement, si le malus écologique est toujours d’actualité pour pénaliser les véhicules de tourisme les plus polluants, le bonus écologique est également maintenu en 2023.
Depuis le 1er janvier 2023, le bonus écologique a diminué pour les entreprises.
Son montant dépend du type de véhicule acheté :
- Pour les voitures particulières neuves : le bonus écologique est de 27 % du coût d’achat TTC (éventuellement augmenté du coût de la batterie si elle est louée), dans un plafond de 3 000 € pour les personnes morales.
- Pour les camionnettes neuves : l’aide est de 40 % du coût d’acquisition TTC (augmenté du coût de la batterie si celle-ci est louée), dans un plafond de 4 000 € pour les entreprises.
Il est proposé pour l’achat d’un véhicule électrique ou hydrogène. Il est également possible dans certains cas de bénéficier de la prime à la conversion pour la mise à la casse d’un véhicule ancien (diesel d’avant 2011 ou essence d’avant 2006).
L’acquisition d’une voiture électrique permet également de bénéficier d’un double amortissement. La voiture et la batterie de traction peuvent être amorties séparément. Le gouvernement a autorisé également la récupération de la TVA sur le carburant essence au même titre que le diesel. C’est un point important au moment de choisir une motorisation hybride rechargeable.
Coup d’oeil sur l’offre constructeur / énergies proposées par le marché ?
Que ce soit pour les véhicules de tourisme ou les utilitaires, le marché est très dynamique. Les constructeurs étoffent leur gamme afin de répondre aux différents besoins des utilisateurs. De nouvelles motorisations plus propres sont disponibles, réduisant d’autant l’attrait pour les carburants fossiles :
- Véhicule électrique : il utilise une énergie décarbonée et rend cette technologie accessible à tous les utilisateurs. Ce type de motorisation est classé Crit’Air 0, ce qui lui permet d’accéder au ZFE sans contrainte. Son coût d’entretien est faible et des mesures fiscales favorisent son acquisition. Son point faible reste l’autonomie et la disponibilité des points de recharge.
- Hybride non rechargeable : simple et sans contrainte à l’usage, l’autonomie est très bonne grâce à une consommation d’essence en baisse en usage urbain ou périurbain. Cependant, cette économie est nulle sur autoroute.
- Hybride rechargeable : utilisable en 100 % électrique sur plusieurs dizaines de kilomètres, ce type de motorisation permet de disposer d’une bonne autonomie grâce à sa motorisation thermique. Le poids de cette double motorisation est son principal poids faible sur autoroute tout comme la nécessité de recharger sa batterie régulièrement pour optimiser sa consommation.
- Hydrogène : bénéficier de l’autonomie d’un véhicule thermique tout en roulant en électrique, c’est ce que propose la voiture à hydrogène. Le plein ne nécessite que quelques minutes contrairement à la voiture électrique. Elle est économique à l’usage, mais son coût d’achat est rédhibitoire. De plus, le maillage géographique des stations d’hydrogène rend son utilisation complexe au quotidien.
- Thermique : essence, diesel ou Superéthanol E85, ces motorisations recourent pour la plupart aux énergies fossiles. Ce sont les véhicules les plus polluants. Les modèles les plus anciens sont d’ores et déjà interdits dans les zones à faible émission (ZFE).
Un aperçu des infrastructures de recharge ?
Après avoir été longtemps promis par le gouvernement, le cap des 100 000 points de recharge publics est enfin atteint en France en 2023. En comptabilisant également les installations privées, l’hexagone compte près d’un million de prises disponibles.
Il existe différentes solutions de recharge accessibles aux entreprises et aux particuliers. Outre les réseaux de recharge rapide situés à proximité des grands axes autoroutiers, les entreprises peuvent également faire le choix d’installer des bornes de recharge sur leur propre parking ou directement chez leur collaborateur.
De nombreuses bornes sont également disponibles en ville et à la campagne. La puissance délivrée par chacune d’elle est variable. Des applications de planification d’itinéraire permettent d’optimiser les trajets de chacun selon son véhicule.
Lien vers l’article « borne de recharge : nos conseils indispensables pour bien les choisir »
Comment adapter le catalogue en fonction des usages – l’importance de faire un audit et d’analyser précisément les données ?
Chez Aficar Mobility, un audit à 360° est réalisé avant chaque opération de transition énergétique.
Il ne s’agit pas ici de faire un simple relevé des kilomètres parcourus chaque année. L’audit se base en grande partie sur la data afin de réaliser une évaluation précise des usages. Grâce à une application mobile spécialement développée, l’équipe récolte les données des utilisateurs pour en extraire des informations précieuses comme :
- L’accès à des ZFE : fréquence, durée dans la zone, distance parcourue …
- Typologie des parcours : ville, campagne, autoroute …
- Catégorie de véhicule et usage des conducteurs.
En croisant ces données, Aficar Mobility est capable de créer plusieurs scénarios pour évaluer avec une grande précision les besoins de chaque conducteur au sein d’une entreprise. Cela permet de définir une nouvelle CarPolicy adaptée aux usages réels. Une fois celle-ci réalisée, il ne reste plus qu’à la déployer en commandant les véhicules, les bornes de recharge et en formant le personnel roulant. Le pilotage de la flotte est ainsi simplifié.
Quels leviers pour réussir la transition énergétique de parc de vos véhicules ?
Pour réussir la transition énergétique de votre parc de véhicules, Aficar Mobility vous présente ici les 4 facteurs de réussite pour le verdissement de son parc.
Les facteurs clés de succès de la transition énergétique
- Audit à 360° : basé sur la data, il permet de réaliser une analyse fine et détaillée des besoins de chaque utilisateur. Il permet de définir les évolutions à apporter à la Car Policy.
- Inclusion des collaborateurs dans la démarche : le verdissement du parc automobile peut faire l’objet de freins psychologiques des utilisateurs. Inclure les collaborateurs autour de workshop ou de formation permet de lever ceux-ci.
- Prévoir la recharge des véhicules : en lien direct avec l’audit, l’analyse des usages en conditions réelles permet d’évaluer les besoins en borne de recharge. Installation au domicile du collaborateur, bornes de recharge rapide sur le parking de l’entreprise ou utilisation de borne publique, chaque cas est différent et le coût est variable.
- Gestionnaire du parc expert : le métier de gestionnaire est en constante évolution depuis 3 ans. Il doit réaliser une veille approfondie autant auprès des constructeurs que sur les évolutions fiscales et techniques. En se formant en continu sur ses sujets, il monte en compétence afin de répondre aux nouveaux besoins de l’entreprise. Il ne doit pas se limiter au coût du véhicule (TCO).